Imprimé un bateau grâce à une imprimante 3D : résultats des premiers tests

L’idée était plaisante sur le papier : imprimer un bateau grandeur nature en 3D en profitant de la technologie proposée par les imprimantes 3D pour imprimer une coque complète à l’échelle 1/2 puis à l’échelle 1.

Nous avions fait dessiner notre bateau et notre bateau à bouchains se prêtait plutôt bien à ce challenge. Nous avions validé l’idée en imprimant une réplique de notre coque en 7cm de long, la coque réelle de notre bateau, dont le nom de code est mini_SPLASH, faisan,t elle, 4 mètres de long. Le planning prévoyait d’imprimer en 3D une première coque à l’échelle un demi, de vérifier que tout se passait bien puis étudier les résultats de l’impression.

En parallèle de ces essais d’impression (très longs), nous avons étudié la possibilité d’utiliser l’optimisation topologique pour enlever de la matière là où elle n’était pas nécessaire. Nous pouvions de cette manière économiser de la matière, économiser du temps d’impression, donc dans les deux cas de l’argent et gagner sur le poids du bateau.

Un autre avantage de l’impression 3D est la possibilité d’utiliser du fil chargé en lin ou autre matériau plus écologique que la fibre de verre ou le plastique. Ainsi nous avions prévu d’utiliser un maillage d’impression dont les motifs seraient issus des calculs de l’optimisation topologique. Bien sûr ce bateau imprimé en maillage serait recouvert d’un drapage pour garantir la flottaison.

Comme notre bateau, en version contre plaqué marine était terminé, il aurait été facile de comparer les différentes technologies de fabrication de notre voilier par des essais comparatifs. Les critères retenus auraient été : le poids, la résistance, les performances, l’impact environnemental. Le voilier en contre plaqué marine, le SP-RED One était déjà prêt, il fallait maintenant imprimer l’embarcation en 3D.

Comme les machines de très grands capacités sont rares dans le monde, nous avons imaginé utiliser les machines disponibles chez notre partenaire, l’Icam de Vannes, pour imprimer une première version en 2 mètres ou un peu moins.

Les premiers essais d’impression en grandes dimensions n’ont pas été très concluants et le projet est, en ce qui nous concerne, abandonné. L’imprimante finissait toujours par avoir un problème au niveau de la buse et la qualité d’impression n’était plus acceptable. Il fallait que l’imprimante tourne pendant des jours et des jours pour imprimer la coque de notre bateau et elle n’a pas réussi à le faire lorsque nous avons quitté le programme.

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